Voici quelques nouveaux collages numériques parmi ceux qui seront présentés à l'abbaye de Léhon la semaine prochaine. Je ne m'en lasse pas. Il en ressort une poésie étrange qui correspond sans doute assez bien avec la façon dont je peux regarder les choses. J'ai déjà évoqué plus bas pourquoi l'oiseau c'était imposé dans mon travail. Comment cet animal représente la liberté de l'esprit créatreur.
Ce sont bien des collages, je ne cherche aucune perfection technique dans l'illusion.
Les tirages à l'encre sur papier chinois hésitent entre l'image bas de gamme, genre papier journal, et l'édition la plus raffinée.
Au départ j'étais partie sur de très belles images de tempête que j'avais, cette série là, des images assez rares où l'oiseau se trouvait très à son avantage face aux éléments déchaînés . Pour des images très romantiques. Et puis sont arrivés ces plagistes, des premières photos de vacances, associées avec ces oiseaux de mers qu'on voit le long de nos côtes, qui, quand on réfléchi bien, sont des oiseaux sauvages pas si sympathiques que cela.
Cette généreuse sirène tient davantage du phoque que de la mouette mais je n'ai pas résisté tellement elle me paraissait sympathique posant ainsi allongée dans le sable mouillé comme si elle était sur un sofa. Et les étranges cercles avec un 4 qui se sont intégrés à la photo sans doute longtemps serrée contre d'autres documents dans une pile de papiers.
Celle ci vient d'une de mes collections les plus anciennes. Ce monsieur très chic, tiré à quatre épingle, qui ne s'allongerait en aucun cas sur le sable mouillé à réussi à caler sa chaise sur les galets pour ce moment de contemplation.
Ces deux là, très oiseaux avec leur habits retroussés. La mer parait ici comme une morne étendue grise.
Et ma chère petite Rosita qui fait une réapparition tonique avec son décor original dans cette série sous la forme d'un macareux.
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